mardi 22 septembre 2015

N° 39 - MOPTI EN FETE

mort ou endormi  ?

Bonjour à chacune et chacun.
Depuis un mois, j'ai passé beaucoup de temps
- dans la communauté des "sœurs ouvrières de Jésus de Nazareth".... avec elles, j'ai pris du temps pour prier, me détendre et surtout bricoler, et entretenir la maison.

en plein bricolage avec Erminia (Italienne)

avec toute la communauté et Enza (conseillère régionale) en visite, après une célébration où j'ai reçu la croix de la congrégation des "soeurs de Jésus ouvrier de la maison de Nazareth"!!!
- dans le champ RIZ-JOC: projet de 3 ha de rizières, où j'ai aidé les jeunes, en prenant le soin de travailler à l'ombre,  
derrière la charrue...comme en France dans les années 1950 !




Leçon de repiquage, donnée par Luc.

photo sur la digue et devant les rizières repiquées


fatigués , mais heureux du travail réalisé

le tri des plants..... à l'ombre !

la pause casse-croute....et thé !
- chez moi, pour lire et accueillir, en particulier les responsables JOC et MMTC, pour les aider à envisager la suite sereinement.
Le conseil de Gestion du projet RIZ-JOC avec quelques travailleurs
Evénements: L'église de Mopti était en fête les 12 Septembre avec l'ordination de 5 jeunes prêtres; et le lendemain, la fête du jubilé pour fêter les 50 ans d'existence du diocèse.  Beaucoup de monde, beaucoup de chants, beaucoup d'heures de célébrations.... des interventions remarquables comme celle du ministre du culte (Musulman) qui a fait "une sorte d'homélie" de 6-7 minutes en citant et expliquant des passages d'évangile, en lien avec le thème du jubilé. Formidable !

le ministre du culte (habillé avec le tissu chrétien sorti pour la fête)
Le ministre (qui est aussi Albinos) salue le Nonce à la fin de la célébration
tous habillés avec la même chasuble du 50aire !!!
QUELQUES ARTICLES DE PRESSE:


Ousmane Cherif Haïdara n’est pas d’accord que la politique soit mêlée à la religion. Pour lui, ce sont deux choses diamétralement opposées.
Son association a toujours reçu des hommes politiques pour les aider à se faire élire, mais ils ne se sont jamais prêtés à ce jeu. Par contre, d’autres le font de façon honteuse. Ils n’hésitent même pas à s’afficher avec eux publiquement. Les religieux n’ont rien à faire sur la scène politique, a ajouté le guide.
Le pays n’est pas vendu mais presque
L’homme de Dieu, visiblement très remonté contre la situation du pays, affirme qu’il ne dirait pas que le pays est vendu, mais il est en passe de l’être. Car il est impensable que des patriotes puissent devenir des fossoyeurs de la République en voulant tirer profit de la crise que nous vivons. Cette crise est devenue un fonds de commerce pour certains qui s’enrichissent sans vergogne sur la misère du peuple. C’est une véritable catastrophe qui se prépare.
Les leaders religieux doivent quitter la scène politique
Ousmane Cherif Haïdara n’est pas d’accord que la politique soit mêlée à la religion. Pour lui, ce sont deux choses diamétralement opposées. Son association a toujours reçu des hommes politiques pour les aider à se faire élire, mais ils ne se sont jamais prêtés à ce jeu. Par contre, d’autres le font de façon honteuse. Ils n’hésitent même pas à s’afficher avec eux publiquement. Les religieux n’ont rien à faire sur la scène politique, a ajouté le guide.
On m’a accusé de vouloir renverser IBK
C’est avec un ton très haussé que le président de l’association des leaders spirituels du Mali a affirmé que des gens l’ont accusé à tort de vouloir renverser le régime actuel en place. Pour ce faire, ils ont même amené des cassettes vidéo au Président de la République pour lui dire qu’il prêche contre lui. C’est faux et archi faux. Il ne s’est jamais érigé contre le pouvoir, parce que le pouvoir est sacré et Dieu recommande de lui obéir. Dieu nous est témoin que cela n’a jamais été notre objectif et il ne le sera pas, inchallah, conclut le Cherif. Non sans réaffirmer la disponibilité de son organisation à appuyer la mairie dans la salubrité et le recouvrement des taxes en mettant à sa disposition des bras valides, et à sensibiliser les militants et adhérents dans les zawiya et les mosquées.

H.M                                                    Source: Le Prétoire

Des sacs d'oignons, sur le port de Mopti

quelques sacs (seulement) sur le toit de la Peugeot !!!

Une surprise dans les rues de Mopti! Que les habitants de St Fulgent (Vendée) se réjouissent:
le camion de leur ville, roule toujours !
 Alors que nous laissions entendre depuis fort longtemps que le conflit qui secoue le Mali depuis de nombreux mois est fortement lié à des odeurs de gaz, de pétrole et plus globalement à ses ressources énergétiques et minières telles l’or et l’uranium, la presse malienne enfonce le clou.
A l’occasion d’un de ses nombreux déplacements au Mali, Kadhafi avait ainsi déclaré : « Le nord du Mali est très riche en ressources minières. Si vous ne preniez garde, un jour les occidentaux vont venir s’installer définitivement pour exploiter vos richesses…  ».
Tel pourrait bien être le cas …. Une situation que nous évoquions ici-même au sein de plusieurs articles dédiés à ce sujet. Et qui fut également évoquée lors d’un reportage sur Arte pour le moins éloquent.
Désormais, selon la presse malienne, des sources locales annoncent que l’exploitation de l’uranium de Kidal serait en cours avec la complicité de la la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), laquelle regroupe les groupes armés touaregs et arabes.
Certes, le journal « l’Aube » concède qu’il est « difficile de vérifier l’exactitude de cette information, dans une zone inaccessible aux autorités et autres ressortissants maliens ».
Mais, ajoute le journal, « tout porte à croire que la région de Kidal n’est pas « protégée » pour rien », les lieux semblant attirer non seulement terroristes et bandits … mais également des puissances étrangères désireuses d’avancer leurs pions …
Comme nous l’indiquions ici-même, des « intérêts colossaux seraient en jeu ». Une raison selon le journal de faire de cette localité  une véritable «  forteresse «  ou zone interdite.
« Certains Maliens sont toujours convaincus que la défaite de l’armée face aux rebelles de Kidal, n’était pas un fait du hasard. Les rebelles auraient certainement bénéficié du soutien d’une main invisible, l’appui d’une puissance étrangère » ajoute tout net le journal.
« L’on comprend aisément pourquoi l’armée et l’administration maliennes ne sont pas, pour le moment, les bienvenues à Kidal. Il faut les maintenir loin (et très loin) pour écarter tous les soupçons qui peuvent peser sur les complices des rebelles de Kidal, notamment des pays étrangers qui se disent « amis » du Mali »précise enfin l’Aube.
Disant tout haut ce que nous soupçonnions tout bas, le journal affirme également que des actions pourraient être menées « non seulement justifier la présence étrangère au Mali » mais également « empêcher par la même occasion que d’autres partenaires du Mali ne s’intéressent aux ressources minières » du pays.
Mais cela n’est pas tout : le Mali regorgerait également de ces très précieuses terres rares, même s’il ne s’agit que d’un potentiel, leur exploitation n’ayant pas débuté.
En dehors des achats de matériel militaire qui pourraient s’avérer fort lucratifs pour les finances de l’Hexagone, rappelons que c’est fort discrètement que le 23 et 24 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la République française, s’est rendu à Dakar, accompagné par son homologue espagnol, monsieur Pedro Morenés Eulate, et ce, avant de se rendre  à Bamako. En ligne de mire : le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, avais-je alors suggéré, supputant également qu’il puisse s’agir de contrats pétroliers …
Quelques recherches sur internet avec les mots clés « Mali » et « Repsol » auront alors conforté mes premières intuitions.
En effet, selon les termes même de Afrimag, pas plus tard qu’en avril 2014, le groupe énergétique espagnol Repsol a annoncé avoir gagné le jackpot à Taoudéni. Taoudéni, bassin pétrolier et gazier très prometteur que je soupçonne depuis fort longtemps – et ce, bien avant le déclenchement de la guerre au Mali  – être à l’origine des tensions qui frappent la région depuis quelques mois.
Rappelons en effet que le bassin de Taoudéni  est un large bassin couvrant une zone de plus de 500000 km2 sur la partie Sud et Est de la Mauritanie, et se prolongeant vers l’Est jusqu’à une zone similaire dans la partie Ouest du Mali. Offrant ainsi des ressources en matières premières qui ne peuvent qu’attirer les appétits ….
Un communiqué du Conseil des ministres tenu le 10 juillet 2013 au Mali faisait en effet état d’un accord de 35 millions de dollars portant sur le partage de production du bloc 6 de Taoudeni, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides ou gazeux.
La convention avec  la société de droit des Iles Caïmans est inscrite « dans le cadre de la promotion de la recherche et de l’exploitation d’hydrocarbure pour favoriser le développement économique du Mali », avaient précisé les autorités maliennes …
Ladite convention a été approuvée par un projet de décret adopté par le Conseil des ministres tenu sous la présidence du chef de l’Etat par intérim, le professeur Dioncounda Traoré. Un accord signé quelques jours à peine avant un scrutin majeur pour le pays, l’élection présidentielle devant se tenir avant la fin du mois de juillet au Mali …
En février 2011, la presse algérienne indiquait que le groupe français Total et le groupe énergétique national algérien Sonatrach avaient dans leurs besaces plusieurs projets au Sahel. L’essentiel semblant être pour les deux groupes de « rafler » le plus de projets possibles, au Mali et au Niger.
Elisabeth STUDER - www.leblogfinance.com
Source: leblogfinance


Peut-être, une tonne de ferraille, se promène sur une charrette!

Merci pour votre lecture et votre fidélité !
Bernard

le chiffre (sur chaque pirogue) indique l'année de construction..